Le Lapin au Quotidien

Un peu d’histoire

Pour comprendre certains comportements de nos Boules de Poils dans leur habitat actuel, il est essentiel d’avoir à l’esprit et d’observer comment au travers des siècles, ils se sont adaptés à leur habitat naturel.

D’origine méditerranéenne, le lapin a été introduit depuis l’époque romaine jusqu’au Moyen Age dans la plupart de nos régions. Il est présent sur l’ensemble de la France, à l’exclusion des montagnes au-dessus de 800 à 1000 m d’altitude. Toutefois, dans certaines situations particulières liées notamment à l’ensoleillement, on peut le trouver jusqu’à 1400 m. Sa présence est limitée dans les grands massifs forestiers et dans les zones d’agriculture intensive. Il affectionne les milieux diversifiés où couverts et zones ouvertes se juxtaposent harmonieusement. On le trouve dans tous types de milieux, aussi bien dans les bocages de l’ouest de la France que dans les garrigues méditerranéennes ou en bordure des villages pourvu que couverts et zones ouvertes s’y côtoient. En revanche, il a tendance à disparaître des secteurs où le milieu se ferme. (Source OFB)

Jusqu’au Moyen Âge, le lapin était souvent élevé en semi-liberté, dans de vastes espaces clos appelés des garennes, ce qui lui vaut son nom vernaculaire. Sous sa forme domestiquée l’espèce est commune un peu partout dans le monde, élevée dans des clapiers. Le Lapin de garenne est l’espèce souche de tous les lapins domestiques, avec de nombreuses races et variétés obtenues par sélection, y compris des lapins nains.

L’observation du lapin de garenne nous rappelle que le comportement naturel d’un lapin n’est pas de rester prostré dans un minuscule espace mais qu’il lui est naturel de courir, de déraper, de sauter, de se battre, de poursuivre ses rivaux, d’exécuter ses parades, de surveiller et de marquer son territoire….. Les lapins actuels conservent en eux tous les comportements liés à un mode de vie ancien, qui n’ont plus d’utilités dans les conditions de vie actuelles de l’animal mais qu’il conserve malgré tout. Vous ne pourrez pas empêcher votre lapin de ronger, de gratter, d’être excité en période de reproduction, mais l’éducation vous permettra de diriger l’excitation ou la frustration du lapin dans une direction acceptable pour vous. (Source : Comprendre et éduquer son lapin)

Un système digestif particulier

Le système digestif du lapin est particulier. Il a dû s’adapter à son type d’alimentation, composé principalement d’herbes, de feuilles, de bourgeons. Cette alimentation est à la fois riche en fibres mais également en grains de silice particulièrement abrasifs pour les dents du lapin lors de la mastication.

Sa dentition :

Les dents du lapin poussent en continu, non seulement les incisives, mais aussi les molaires, qu’on ne voit pas normalement car elles sont situées profondément dans la bouche. Les molaires poussent de 2 mm par mois et les incisives de 1 à 2 mm/semaine !
C’est pourquoi, seul le foin permet une usure correcte des dents grâce aux frottements répétés des surfaces dentaires les unes contre les autres lors de la mastication.
Une alimentation insuffisamment riche en fibres et en foin conduira à de graves problèmes dentaires que seuls un acte vétérinaire pourra corriger et là sans garantie de résultat.

Son système digestif

Voici un article d’une revue consacrée au lapin que j’ai trouvé particulièrement clair et explicite pour comprendre la spécificité digestive du lapin. Je vous laisse le parcourir.

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L’Alimentation

L’alimentation est à la fois gage de longévité de votre lapin et synonyme d’une bonne santé. Contrairement à certaines idées reçues qui sont encore tenaces, le lapin est un herbivore strict et non pas un rongeur. Il appartient à l’ordre des lagomorphes.

Dans la nature, le lapin se nourrit de toutes sortes de végétaux : herbes diverses, graminées, ou légumineuses (trèfle, luzerne, fléole, fétuque, plantain, pissenlit…). Il préfère les feuilles jeunes et tendres aux tiges sèches. En hiver, il apprécie particulièrement les bourgeons et les jeunes pousses, les feuilles de chêne qui recouvrent le sol, et les écorces d’arbres fruitiers. En période de disette, il faut bien faire avec ce qu’on trouve, et le lapin ne peut plus faire le difficile en ne mangeant que les jeunes feuilles bien tendres : il consomme la totalité de la plante, tige sèche inclue, ce qui est encore le meilleur moyen de manger équilibré.

À l’état domestique, en revanche, le lapin a du choix grâce à la grande diversité de spécialités commercialisées dans les grandes surfaces ou les jardineries spécialisées et avec son goût et son odorat développés, il devient très sélectif ! Il va donc manger ce qu’il aime (les aliments sucrés et/ou gras, mais aussi amers comme les endives et les pissenlits) et délaisser ce qu’il n’aime pas, au point de gratter, voire renverser sa mangeoire s’il est contrarié par ce qu’on lui donne. Et comme ses maîtres(ses) veulent lui faire plaisir, ils vont lui donner tout ce qu’il aime. D’ailleurs, s’ils ne le font pas, le lapin boude et arrête de manger. Cela conduit à des rations déséquilibrées, souvent données à volonté, à l’origine d’une bonne partie des maladies du lapin dont l’arrêt du transit qui peut être létal en 72 h.

Quatre composants essentiels dans l’alimentation du lapin :

70 à 80 %

de foin par ration journalière

100 à 150 gr/j

de verdure selon la taille du lapin

30 à 60 gr/j

de granulés ou aliments du commerce selon le reste de la ration et l’âge du lapin

Eau Fraîche et Propre

1) Le foin, le foin, le foin !

C’est la base, la composante essentielle de l’alimentation du lapin, ce qu’on peut trouver de plus proche de ce que mange le lapin sauvage dans un champ.

Riche en fibres, le foin est ce qu’il y a de mieux pour assurer la motricité digestive et l’usure des dents, essentielles chez le lapin, comme nous l’avons vu plus haut.

Comme le foin est pauvre en énergie et qu’il faut donc en consommer beaucoup avant d’être rassasié, mastiquer du foin occupe le lapin tout au long de la journée, et pendant qu’il fait ça, il ne pense pas à autre chose, et ça lui évite de faire des bêtises.

Enfin, le foin (de bonne qualité) est riche en vitamine D, et son rapport phosphocalcique est équilibré. Il s’agit donc (presque) de l’aliment parfait, on pourrait (presque) nourrir son lapin exclusivement au foin avec beaucoup d’eau. Afin d’éviter certaines carences ou déséquilibres, il sera toutefois nécessaire de donner à côté un peu de verdure fraîche et quelques aliments.

Concrètement, le foin doit être de bonne qualité, vert, bien odorant, non poussiéreux. Le foin de prairie est l’aliment de base du lapin adulte. Le foin de luzerne est plutôt destiné aux lapins en croissance, en gestation, en lactation, ou carencés en calcium. Attention en dehors de ces cas précis, plus riche en énergie et en calcium, le foin de luzerne donné pur peut être à l’origine de la formation de cristaux ou de calculs urinaires chez le lapin.

Le foin est à fournir à volonté : le lapin doit pouvoir en consommer l’équivalent de son volume corporel, tous les jours. Attention, le foin n’est pas une litière ! Il vaut mieux en distribuer une petite quantité, plusieurs fois par jour, dans un râtelier, plutôt que d’en mettre un gros paquet sur le sol de la cage le matin, et que le lapin passe ensuite sa journée à patauger dedans et à y faire ses besoins !

Quelques photos de la récolte de notre cuvée 2020 sur une des prairies de la ferme familiale :

2) L’eau

L’eau est un aliment essentiel qu’il ne faut surtout pas négliger. Elle doit être distribuée à volonté, être propre et fraîche. Le biberon ou la gamelle doivent être régulièrement nettoyés et désinfectés (avec du vinaigre blanc par exemple).

Une bonne consommation d’eau limitera les risques de calculs urinaires. Attention si l’eau du robinet est très calcaire, préférez l’eau minérale en bouteille pour les mêmes raisons.

3) La verdure fraîche

Par verdure fraîche, il faut entendre les parties aériennes des plantes, feuillages, branchages, etc. Elle doit être distribuée lavée et essuyée, à température ambiante (attention aux végétaux sortant du réfrigérateur).

La verdure est aussi indispensable à votre lapin que le foin. Distribuée tous les jours, la verdure est pauvre en énergie, mais apporte au lapin fibres et silice (pour l’usure des dents), hydratation, et vitamines (notamment vitamine A, importante pour la peau et les muqueuses, vitamine D pour l’équilibre du calcium, et vitamine E pour son action antioxydante).

Avant d’envisager d’introduire de la verdure dans la ration de votre lapin, assurez-vous que votre lapin consomme correctement son foin et présente un transit parfait (crottes dures bien régulières, volumineuses et assez brillantes, homogènes, produites en grand nombre). Les végétaux frais sont alors proposés. Ils doivent toujours être lavés et essuyés puis distribués en petite quantité et seulement si le tube digestif fonctionne bien. Ne pas distribuer de verdure aux lapereaux de moins de trois mois ; leur tube digestif est encore fragile.

Le lapin est animal crépusculaire, qui s’alimente principalement au lever et au coucher du soleil. Il appréciera donc deux repas de verdure variée, matin et soir.

Un lapin mange environ 100 g/kg/jour de verdure fraîche, distribuée en 2 repas. Ainsi, si votre lapin pèse 1.5 kg, il mangera 150 gr de verdure fraîche chaque jour.

Cette quantité est à adapter selon l’activité physique, la race, les conditions de vie, la reproduction ou la croissance et la présence de granulés ou non dans l’alimentation.

Varier au maximum ses apports en végétaux frais est important pour votre lapin afin de lui apporter les vitamines, minéraux, oligo-éléments et protéines dont il a besoin. L’idéal serait de composer un repas avec 4 à 6 variétés différentes de végétaux.  Si vous variez suffisamment les végétaux proposés, vous ne risquez ni de le carencer, ni de lui apporter trop de calcium comme on le craint souvent.

Voici une liste non exhaustive de végétaux que vous pouvez donner à votre lapin et qui sont faciles à trouver chez les commerçants ou dans les jardins :

Aneth – Basilic – Batavia – Céleri branches et feuilles – Coriandre – Endive – Epinard – Fane de carotte – Fanes de radis – Fanes de fenouil – Feuille de chêne – Feuilles de framboisier et fraisier -Frisée – Herbe fraichement coupée (ne jamais donner de résidus de tonte de gazon) – Laiteron – Mâche – Menthe – Pissenlit – Plantain – Romaine – Persil – Scarole – Trèfle – Feuilles et branches de : Charme – Érable – Noisetier – Pommier – Poirier – Tilleul – Saule. Les végétaux de la famille des choux sont à éviter en raison du risque de fermentation au niveau intestinal.

4) Extrudés, granulés, et autres aliments du commerce

Il existe dans le commerce différents types d’aliments, de qualité très variable ; la composition de certains de ces aliments est issue des granulés destinés aux lapins d’élevage. Or, on ne nourrit pas de la même façon un lapin d’élevage destiné à être rapidement engraissé, et un lapin domestique qui doit vivre dix ans ou plus.

Trop énergétiques et ne permettant pas une usure correcte des dents, ces mélanges ou ces granulés sont à distribuer en quantité très limitée au lapin adulte, et ne constituent en aucun cas, comme l’emballage le prétend parfois, un aliment complet à donner à volonté, sans rien d’autre à côté. On distingue principalement deux types de présentation :

– Les mélanges de graines ont un aspect visuel très flatteur pour l’acheteur, avec leurs graines de différentes couleurs ; mais voilà, un lapin, ça ne mange pas de graines. On le rappelle, un lapin est herbivore. Les graines, notamment les céréales (blé, maïs, orge..) contiennent de l’amidon qui donné en excès ou trop régulièrement peu favoriser l’apparition d’entérotoxémies pouvant conduire à une mort prématurée de votre compagnon.

– Les granulés : on prend les mêmes ingrédients que dans les mélanges de graines que l’on broit au préalable, on ajoute de la mélasse en guise de liant, puis on presse. C’est assez économique, les céréales étant une source d’énergie peu onéreuse, et comme la mélasse est sucrée, c’est très appétissant pour le lapin qui, du coup, ne veut plus rien manger d’autre. Malheureusement avec beaucoup de sucres rapides, d’amidon et peu de fibres on favorise les problèmes dentaires, l’obésité, les entérotoxémies….

On peut trouver des aliments sans céréales mais le nombre de références est très très limité dans les rayonnages des magasins.

Au niveau de l’élevage, je propose aujourd’hui des Granulés d’herbe dans ma gamme d’aliment. Ceux-ci apportent un complément énergétique et protéique indispensable à la croissance des lapereaux jusqu’à l’âge d’un an. Mais en aucun cas, ils ne peuvent constituer la ration journalière unique.

Bref, même si de nouveaux types d’aliments comme les granulés sans céréales ou les bouchons de fourrage ont une composition intéressante, les aliments du commerce ne peuvent pas constituer l’essentiel de la ration d’un lapin. Les quantités recommandées sont 2 à 3 % du poids du lapin, soit 25 à 50 grammes par jour. Pour mieux visualiser, une cuillère à soupe remplie pèse environ 20 à 25 grammes.

5) Les friandises

Dans le schéma au début de ce paragraphe, apparaissent les friandises comme 4e ingrédient de la ration. Celles-ci ne constituent en aucun cas la base du régime. On en trouve de toutes sortent en magasins ; à base de céréales, de corn flakes, de miel et même de yaourt !!

Les meilleures friandises sont tout simplement les fruits frais ou séchés sans ajout de sucre. Ces friandises sont là notamment pour récompenser le bon comportement d’un lapin lors de sa phase d’éducation et de consolidation. Elles peuvent être distribuées une à deux fois par semaine à raison de 20 à 30 gr.

Je propose aujourd’hui un mélange de fruits, le Mélange du Verger, qui contient des pommes, des fraises, des framboises, des cassis, des bananes sans aucun ajout de conservateur ou de sucre.

La sélection d’aliments de Boules de Poils et Cie

Tous nos fruits et légumes sont disponibles en sachets individuels.

Vous retrouvez toute cette gamme dans notre boutique en ligne. Possibilité d’envoi via Mondial Relay ou de retrait en magasin sur le principe du Drive.

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Granulés d’herbes

Les granulés d’herbes constituent un aliment complet en raison des ingrédients équilibrés. Ils fournissent toutes les vitamines, minéraux et oligo-éléments importants à votre lapin. Composition : Foin, luzerne, tiges de persil,…
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Mélange d’Herbes au choix

Nos mélanges d’herbes sont des friandises naturelles, qui fournissent en plus de la ration quotidienne une nutrition optimale. Plusieurs mélanges au choix : Mélange d'automne Mélange d'été Mélange d'hiver Conseils…
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Quenottine

Sticks dentaires sans céréales par Boules de Poils et Cie - 1kg
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Croquinette

Alimentation sans céréales par Boules de Poils et Cie - 2,5kg

Pathologie alimentaire : L’arrêt du transit

Comme nous venons de le voir, le système digestif du lapin est bien plus complexe que celui de l’homme. Son équilibre nécessite un apport important de fibres au travers du foin et de nourriture correctement hydratée (verdure). De plus le lapin avale chaque jour une grande quantité de poils en se nettoyant. Ces poils forment dans l’estomac, avec le foin, un entrelac facilement évacué tant qu’il est correctement hydraté par les secrétions digestives et un apport suffisant de verdure.

Quand le régime alimentaire est déséquilibré (manque de fibres), il s’installe une paresse intestinale chronique, se traduisant par une baisse des contractions et des sécrétions digestives. Tout stress ou une accumulation de poils lors de la mue, aggravent cette paresse intestinale pouvant entrainer la paralysie du tube digestif ; on parle alors d’arrêt du transit.

Repérer les symptômes :

Bien qu’encore vif, l’appétit du lapin baisse progressivement, la production de crottes diminue et leur forme change. Les crottes diminuent en taille et perdent la régularité de leur forme ronde. Elles sont parfois reliées entre elles par des filaments de poils. Au stade ultime, le lapin reste prostré dans un coin, le dos voussé, grinçant des dents de douleur ; dans les heures qui suivent le lapin décède.

C’est pourquoi dès les premiers symptômes, il faut retirer les granulés, réhydrater de force (avec une petite seringue) le lapin avec un mélange d’eau et de jus de fruit sucré comme l’ananas (1 à 2 cuillères à café dans le biberon d’eau). Prenez rapidement un rendez-vous chez votre vétérinaire – dans les premières 24h il est possible de sauver votre compagnon. Passé ce délai les risques de mortalité sont bien plus élevés.

Les crottes, indicateur de santé du lapin

L’observation des crottes du lapin permet d’en savoir beaucoup sur son état de santé. Leur présentation, leur texture, leur forme sont autant d’indicateurs qu’il faut surveiller.

La fréquence des crottes est également importante. Un lapin en produit en continu toute la journée et d’autant plus qu’il est détendu entrain de manger son foin. Une baisse de production de crotte est souvent le premier symptôme d’un arrêt du transit chez votre lapin.

Crotte normale

Une crotte de lapin “normale” est bien ronde, sèche, plus ou moins beige/brune selon l’alimentation et doit être riche en fibres si on la coupe en deux.

Caecotrophes

Ces crottes sont souvent produites le matin et réingérées par le lapin, elles sont parfaitement normales. Elles sont fortement odorantes, légèrement luisantes et réunies en grappes. Il est donc assez rare d’en trouver dans la litière ou dans sa cage.

Référez-vous au chapitre « un système digestif particulier »

Crottes en chapelet

Ces crottes sont constituées de crottes dont la forme n’est pas habituelle, forme plus écrasée et rasemblées en chapelet par des poils. Elles peuvent être un signe annonciateur d’un arrêt du transit.

Référez vous au chapitre Alimentation pour connaître les causes et les traitements à mettre en place.

Diarhées

LA DIARRHÉE DU LAPIN, UNE AFFECTION COURANTE

Le lapin ayant un système digestif particulièrement délicat, c’est un sujet fréquemment sensible aux diarrhées. Souvent, un épisode de diarrhée chez le lapin se manifeste par l’apparition de bouses mêlées à ses crottes habituelles, avant que ces bouses ne se transforment en flaques liquides brunes, significatives de la diarrhée.

Ce n’est donc pas un sujet à prendre à la légère et il est souvent plus prudent de consulter rapidement un vétérinaire, pour qu’il puisse diagnostiquer l’origine de la diarrhée et prescrire un traitement approprié.

  • L’alimentation, une cause fréquente de diarrhée chez le lapin 

Il arrive fréquemment que l’introduction d’un nouvel aliment dans le régime du lapin provoque un épisode de diarrhée. Souvent, dans ce cas, il s’agit de diarrhées légères qui s’expliquent par l’accélération du système digestif de votre animal. Généralement, il suffit alors de retirer de son régime le nouvel aliment introduit, de garder votre animal au chaud en l’hydratant régulièrement et en le nourrissant seulement de foin pendant vingt-quatre heures pour que son transit redevienne normal. Une fois cet épisode passé, vous pouvez redonner une alimentation normale à votre animal, en évitant toutefois l’aliment qui a causé le problème.

  • Les autres causes de diarrhée bénigne du lapin

La diarrhée du lapin peut survenir après la prise d’un traitement vétérinaire à base d’antibiotiques, par exemple. Il s’agit là d’un effet secondaire du traitement. Dans ce cas, vous pouvez appeler votre vétérinaire afin qu’il vous conseille pour solutionner le problème. Les lapins sont des proies faciles à l’état sauvage, ils sont donc sujets au stress et c’est une autre cause possible d’un épisode bénin de diarrhée chez le lapin.

  • Que faire en cas d’épisode grave de diarrhée du lapin ?

Si votre lapin souffre de diarrhées de manière répétée et si ces diarrhées sont malodorantes, il est probablement malade et il faut d’urgence l’emmener en consultation chez un vétérinaire. Une diarrhée grave peut être mortelle. Il ne faut donc pas sous-estimer ce problème. Diverses maladies sont susceptibles de causer des épisodes de diarrhées chez le lapin, seule une prise en charge vétérinaire peut soigner et guérir votre animal. Dans ce cas, ne tardez pas à consulter.

Remarque : les urines

Les urines sont naturellement épaisses et troubles, d’une couleur variant du jaune au brun rouge, car elles sont naturellement colorées par des pigments appelés porphyrines. Donc, pas de panique si les urines de votre lapin sont colorées. Évidemment, si un lapin a toujours des urines bien jaunes, et qu’un jour on le voit se mettre tout le temps en position, et émettre des urines rouge vif… c’est qu’il y a un problème !